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L’arrosage progressif grâce à la terre cuite

J’utilise 3 systèmes d’irrigation en terre cuite : deux nécessitent une bouteille et le dernier est lui-même un contenant.

1. Les cônes d’arrosage à visser

Ce sont des cônes en céramique à visser sur une bouteille. Il existe 5 modèles plus ou moins poreux pour humidifier une zone plus ou moins large. Un code couleur et une explication sur l’emballage vous aideront à choisir le modèle. Chaque modèle contient deux pas de vis peut s’adapter à différentes tailles de bouteilles. Choisissez une bouteille plus ou moins grande selon votre durée d’absence.

Je ne connais rien de plus simple à l’usage : vissez le cône sur une bouteille remplie d’eau, retournez l’ensemble et plantez le dans la terre. Si c’est une bouteille en plastique, faites un trou d’aiguille pour éviter qu’elle ne se déforme en se vidant. Je l’utilise pour mes plantes en pots mais aussi celles en pleine terre.

2. Des cônes en terre cuite qui resteront en terre

Le système 1 est efficace mais je souhaitais utiliser des bouteilles en verre qui n’ont pas de vis. J’ai donc opté pour cet autre type de cône entièrement en terre cuite . Ces cônes doivent être plantés dans la terre, il suffira d’y placer une bouteille retournée pour que l’eau se diffuse peu à peu à travers la matière poreuse. Attention en hiver, ne laissez pas d’eau à l’intérieur pour éviter que le cône n’éclate sous l’effet du gel (rentrez-les ou bien couvrez les de paillis).

Pour la déco de mes bouteilles en verre, j’ai utilisé des pochoirs et un feutre de peinture pour céramique et verre. Cette peinture nécessite une cuisson au four ménager (160° environ) pour se fixer. D’autres motifs ont été réalisés avec du « cerne relief vitrail » noir, doré ou cuivré, sans cuisson. Ces deux types de peintures pour verre résistent bien aux intempéries extérieures.

3. L’irrigation par jarre : les Ollas (se prononce Oya)

Les Ollas sont des jarres micro-poreuses à enterrer. L’eau se diffuse lentement au niveau des racines dans un rayon d’1,5 fois le diamètre de l’Olla. Son autonomie dépend de sa contenance. Seul le col de l’Olla dépasse de la terre pour remettre de l’eau. Elle est donc très discrète dans le jardin. Un couvercle évite aussi à l’eau de s’évaporer.

L’hiver, il faut les protéger du gel en les recouvrant d’un épais paillis et éviter de les remplir.

La fabrication d’ollas économiques

Vous pouvez fabriquer des ollas à petit prix avec des pots de terre cuite.

Pour la customisation de la partie hors de terre : j’ai utilisé de la peinture « céramic » de Pébéo qui ne nécessite aucune cuisson.
Les petites formes collées sur les bouchons viennent d’un reste d’enduit de rebouchage que j’ai mis dans des moules en silicone (diamants) et un moule en plastique dur (mini poisson koi). Ils sont peints avec la même peinture « céramic ».

Autre astuce : le rétenteur d’eau pour moins d’arrosage

Les petits cristaux « Stockosorb » absorbent jusqu’à 400 fois leur volume. Ils se mélangent au terreau à la plantation et stockent l’eau en excès qu’elle restituera progressivement. Peu de cristaux suffisent. Vous pouvez les utiliser en intérieur comme en extérieur.

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